L’analyse de SUD :
Être convoqué par sa hiérarchie n’a rien de banal ou d’anodin. Pas question de virer parano, mais des raisons et des intentions “bienveillantes” (le mot à la mode) d’une convocation peuvent vous nuire ensuite. Pour certains-es “managers”, la convocation à un entretien peut être un moyen de pression. Il n’y a pas de différence entre un entretien, un rendez-vous ou une convocation. C’est la même chose et la même façon de procéder; la hiérarchie a tendance à jouer sur les mots pour limiter vos droits et vous fragiliser.
Votre hiérarchie ne peut pas vous convoquer au pied levé. Elle doit vous informer par écrit de l’objet (le sujet) de l’entretien, de la date et de l’heure ainsi que des personnes présentes, et vous laisser un délai minimal pour vous préparer et pouvoir vous faire accompagner par la personne de votre choix. C’est un droit que la hiérarchie a tendance à oublier ! REFUSEZ tout entretien sans convocation écrite mentionnant l’objet.
Dans le cas où l’entretien sort de son objet annoncé ou déborde du cadre, vous quittez l’entretien et vous prévenez un syndicat.
Vous pouvez vous faire accompagner lors de l’entretien (sauf votre entretien annuel). La hiérarchie ne peut pas s’y opposer ! Si la personne de votre choix ne peut se libérer le jour de l’entretien, vous êtes en droit de demander le report du rendez-vous en l’expliquant. Ne restez pas seul-e à l’entretien : faites vous accompagner !
A l’issue de l’entretien, demandez un compte-rendu. Rien ne vous empêche de faire le vôtre, ou demander à la personne qui vous accompagne de le faire.